Au milieu du XIXe siècle, Paris devient la capitale des bronzes d’art et de la statuaire d’édition et la maison Barbedienne est l’un des noms emblématiques de cette industrie nouvelle. Ferdinand Barbedienne (1810-1892) inaugure la fonderie en 1839. Commerçant et industriel avisé, il s’associe à Achille Collas (1795-1859), inventeur d’un procédé de réduction pour objets et statues. Leurs contrats avec les sculpteurs les plus renommés de l’époque et l’engouement de la bourgeoisie pour la décoration de ses intérieurs entraînent le succès de l’entreprise. À la mort de Ferdinand, son neveu Gustave Leblanc-Barbedienne (1849-1945) reprend la fonderie. Ce dernier ne dispose pas du même esprit pratique et visionnaire que son oncle et la fonderie, qui amorce déjà un déclin, est moins florissante qu’auparavant. C’est Jules Leblanc-Barbedienne (1882-1961), le fils de Gustave qui hérite ensuite de l’entreprise familiale, qui ferme définitivement en 1954.