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   Paris10 janvier 1874Monsieur
         
         Les épreuves du Centaure qui sont en
         
         ce moment en magasin, n'étant pas
         
         assez belles au gré de mon père pour fi-
         
         girer dans notre galerie ; nous nous voyons
         
         forces de retarder l'envoi de ce bronze
         
         d'une vingtaine de jours environ ; le temps
         
         juste de faire exécuter une épreuve qui
         
         sera aussi belle que possible sous le
         
         rapport de la fonte et de la ciselure.
         
         Les bons fondeurs étant devenus très rares,
         
         il est difficile d'avoir une épreuve sans
         
         défaut et rendant exactement l'œuvre de
         
         l'artiste.
         
         Je suis heureuse Monsieur, que les
      
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   belles aquarelles de mon père vous aient aussi
         
         complètement satisfait, elles ont été désignées,
         
         il est vrai, et particulièrement le Lion en 
         
         arrêt devant un serpent – choisie entre toutes
         
         par mon père – comme devant faire partie
         
         d'une collection qui doit faire passer toutes
         
         les belles œuvres qu'elle enferme aux géné-
         
         rations futures.
         
         Veuillez agréer Monsieur l'expression
         
         de ma haute considétionH. Barye