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   Monsieur
         
         Monsieur Barye,
         
         rue du Cloitre des Bernardins, 93
         
         rue des fossés St Victor. 9 au 11.
      
   p.2
   Paris le 18 Décembre 1859Monsieur Barye
         
         Comme vous avez du le voir dans notre
         
         dernier numéro, nous sommes les
         
         partisants les plus absolus de l'indé
         
         pendance de l'art ; à ce titre je
         
         crois particulièrement que l'homme de
         
         lettres peut demander à l'artiste
         
         son concours de toutes façons au nom
         
         de la dignité de la même cause qui
         
         les unit.
         
         J'espère, Monsieur Barye,
         
         maintenant que vous n'avez plus
         
         aucun doute sur mon dévouement
         
         absolu au talent et à l'indépen-
         
         dance du talent, vous daignerez
         
         appuyer de votre souscription
         
         l'organe qui n'a pas attendu
         
         cette acte de votre part pour
         
         se faire l'écho de vos
      
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   principes qui sont les siens.
         
         Recevez, Monsieur Barye,
         
         l'expression de ma considération
         
         distinguée.
         
         Le Directeur de la Revue
         
         L'art du XIXe siècle.Th. LabourieuP.S J'ai répondu à M. Thérond ce
         
         que vous m'aviez transmis au sujet
         
         du tigre dévorant un crocodille.